Invisibles

De beaux mots, simples mots, gribouillage et rien d’autre, dont le sens diffère, de mon âme à la vôtre, dont le sang se répand en espoirs d’attentes, entres pairs, entre frères, entre lettres parentes. Composer, styliser, pour paraître ou pour plaire, partager, réciter, pour bloguer ses chimères. Troubles flèches d’un jeu, simpliste et ambitieux, lancées à l’encre bleue en des rouges hostiles, d’arabesques embrumées en formules de styles. Les visions disparaissent, elles luttent et se mêlent dans les champs épuisants d’une rixe guerrière, initiée sans écu, tel un jeu pour enfants. Persister à aimer, à laisser exister, ce désir d’écrire dans une encre invisible, aux seuls yeux indulgents de mes dieux accessible.

%d blogueurs aiment cette page :