Ils parlent de sauver la Terre, mais la Terre n’en a que faire. A l’aune de son existence, nos souffles sont sans importance. Tels ces éphémères dont les vies, ne durent qu’un instant, pour la Planète, nous n’existons pas. Nos feux follets n’y changent rien, nous resterons un souvenir, teinté de regrets, d’instants envolés, d’amère cécité, pour ce Paradis offert, dont nous n’avons su que faire. Apparus, puis disparus, le temps d’un verre, pris entre les Terres, ici et là, soulagées par le départ inespéré, des nains sans frères, des enfants rois. Ne resteront rien d’autres que des chimères, d’amours et de guerres, écrites en millénaires, au sein d’Histoires billionnaires.