Les voix des Dieux, sont de silence, histoires sans bruit et sans paroles, captent les âmes en connivence, sans grands effets ni hyperboles.
Parfois les notes, au loin les portent, dans les des airs vont en cohortes, ardents échos, devenus pierres, au gré des vents et des lumières.
Renaissent à nous, transfigurées, par des artistes aux doigts de fée, dans des manèges orchestrés, en arabesques endiablées.
De ces desseins, je n’entends rien, alors j’écoute et je m’abstiens, aux sons des pères devenus mères, au gré des vents et des lumières.
Abandonné, ressuscité, par ces lyrismes sublimés, je goûte aux voix de ces Déesses, comme une étreinte, une promesse.
La renaissance du silence, né d’une éternité d’errance, dans les courbures de l’Univers, au gré des vents et des lumières.